Aujourd’hui, on ne s’engage plus. C’est inutile. Comme ils disent : « 1 de perdu, 10 de retrouvés. » Et ca n’a jamais été plus vrai. Aujourd’hui, c’est aussi facile de se commander un être humain sur Tinder que d’la bouffe au resto chinois.
Notre intimité est devenue une série d’émoticône. On considère qu’un petit texto veut tout dire, plus de jeu, plus de séduction. Le romantisme est mort. On devrait peut-être le réinventer. Lâcher notre portable une demi-seconde, histoire de pouvoir se regarder dans les yeux. Ah non, notification.
On a trop de choix, on passe trop de temps à évaluer les options. On est prêt à ignorer un filet mignon de peur de rater le caviar. On croit que c’est bien d’avoir le choix. En réalité, on ne sait même plus ce que ça fait d’être satisfait. L’amour est devenu un produit de consommation qu’on utilise et qu’on jette, toujours à la recherche de quelque chose de mieux.
On voudrait tout faire, tout voir, tout vivre. On peut voyager en quelques clics, faire le tour de la terre en quelques images. On peut regarder et envier la vie des autres. Voir où l’on n’ira pas, et regarder vivre ces gens que l’on ne connaitra jamais. Et puis on déprime, et on s’en veut de déprimer.
Malgré tout on rentre dans la danse. Alors, on sort nos plus beaux sourires pour la photo de profil Facebook et nos plus beaux délires de vacances sur Snapchat. On se tagge sur les images de soirée, on veut montrer qu’on est beau, qu’on est libre et puis surtout qu’on est HEUREUX, alors qu’en vérité on se sent enchainé à notre routine tout au fond de cette chaise d’ordinateur.
On a peur du temps qui passe, et on fait tout pour le retenir. En vrai, on se rend bien compte qu’il nous file entre les doigts. Et ça fait mal. On sort nos portables pour enregistrer ce concert qu’on oublie d’écouter en live. On repasse avec nostalgie des musiques car l’on voudrait revivre ces fragments de nos souvenirs.
L’amour devient affection qui devient amitié. On ne s’attache même plus, on créer des relations à durée limitée, des « sex-friends ». Alors qu’en vrai, on n’est même plus des amis. Puis on se sépare, bien entendu. Car notre couple n’est pas assez bien, et notre vie pas assez parfaite. On se dit qu’il y a probablement mieux ailleurs.
Et on recommence. Match. Un message « Salut ». Sourire. Conversation banale. « Tu fais quoi dans la vie ». Café. Cinéma. Intimité. Et c’est reparti pour un tour.
Sauf qu’à un moment on en a marre. Marre de faire semblant. Marre de faire croire que tout va bien pour des gens qu’on ne connait même pas et qu’on n’a jamais vraiment appréciés. Alors on accepte de souffrir et même de pleurer. Finalement ces larmes ne font pas si mal et nous ne sommes pas si faibles.
Alors on décide de réapprendre à aimer et à être aimer. On aime les petits défauts qui rendent les autres sincères. On se redécouvre. On accepte la critique car elle est bienveillante. L’autre n’est plus un concurrent mais devient notre allié. On se serre les coudes, et on dessert les poings. On décide tous ensemble d’arrêter de faire semblant.
Enfin, on se déconnecte de Facebook. On éteint son portable et on boucle son sac à dos. Plus de pouce levé sur Youtube, cette fois-ci on va seulement le tendre pour prendre la route. On est prêt. Les discussions bruyantes des copains et la lumière du soleil sur sa peau sera le plus beau des cadeaux. Plus beau même que cette photo retouchée d'Instagram.
> Démarrer
> Fermer la session
> Arrêter l’ordinateur.
On y va.
Notre intimité est devenue une série d’émoticône. On considère qu’un petit texto veut tout dire, plus de jeu, plus de séduction. Le romantisme est mort. On devrait peut-être le réinventer. Lâcher notre portable une demi-seconde, histoire de pouvoir se regarder dans les yeux. Ah non, notification.
On a trop de choix, on passe trop de temps à évaluer les options. On est prêt à ignorer un filet mignon de peur de rater le caviar. On croit que c’est bien d’avoir le choix. En réalité, on ne sait même plus ce que ça fait d’être satisfait. L’amour est devenu un produit de consommation qu’on utilise et qu’on jette, toujours à la recherche de quelque chose de mieux.
On voudrait tout faire, tout voir, tout vivre. On peut voyager en quelques clics, faire le tour de la terre en quelques images. On peut regarder et envier la vie des autres. Voir où l’on n’ira pas, et regarder vivre ces gens que l’on ne connaitra jamais. Et puis on déprime, et on s’en veut de déprimer.
Malgré tout on rentre dans la danse. Alors, on sort nos plus beaux sourires pour la photo de profil Facebook et nos plus beaux délires de vacances sur Snapchat. On se tagge sur les images de soirée, on veut montrer qu’on est beau, qu’on est libre et puis surtout qu’on est HEUREUX, alors qu’en vérité on se sent enchainé à notre routine tout au fond de cette chaise d’ordinateur.
On a peur du temps qui passe, et on fait tout pour le retenir. En vrai, on se rend bien compte qu’il nous file entre les doigts. Et ça fait mal. On sort nos portables pour enregistrer ce concert qu’on oublie d’écouter en live. On repasse avec nostalgie des musiques car l’on voudrait revivre ces fragments de nos souvenirs.
L’amour devient affection qui devient amitié. On ne s’attache même plus, on créer des relations à durée limitée, des « sex-friends ». Alors qu’en vrai, on n’est même plus des amis. Puis on se sépare, bien entendu. Car notre couple n’est pas assez bien, et notre vie pas assez parfaite. On se dit qu’il y a probablement mieux ailleurs.
Et on recommence. Match. Un message « Salut ». Sourire. Conversation banale. « Tu fais quoi dans la vie ». Café. Cinéma. Intimité. Et c’est reparti pour un tour.
Sauf qu’à un moment on en a marre. Marre de faire semblant. Marre de faire croire que tout va bien pour des gens qu’on ne connait même pas et qu’on n’a jamais vraiment appréciés. Alors on accepte de souffrir et même de pleurer. Finalement ces larmes ne font pas si mal et nous ne sommes pas si faibles.
Alors on décide de réapprendre à aimer et à être aimer. On aime les petits défauts qui rendent les autres sincères. On se redécouvre. On accepte la critique car elle est bienveillante. L’autre n’est plus un concurrent mais devient notre allié. On se serre les coudes, et on dessert les poings. On décide tous ensemble d’arrêter de faire semblant.
Enfin, on se déconnecte de Facebook. On éteint son portable et on boucle son sac à dos. Plus de pouce levé sur Youtube, cette fois-ci on va seulement le tendre pour prendre la route. On est prêt. Les discussions bruyantes des copains et la lumière du soleil sur sa peau sera le plus beau des cadeaux. Plus beau même que cette photo retouchée d'Instagram.
> Démarrer
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On y va.
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La photo est celle du film Her,un film à voir!
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